BERKELEY – Lorsque les USA et leurs partenaires du G7 ont décidé de sanctions à l'encontre de la banque centrale russe en interdisant aux institutions financières occidentales de travailler avec leurs homologues russes, des commentateurs ont alerté quant au risque de conséquences de grande ampleur pour l'ordre monétaire et financier mondial. Certains pays, prédisaient-ils, vont considérer que l'Occident franchit une étape supplémentaire dans l'utilisation de la finance comme une arme. Craignant d'être un jour eux aussi la cible de ces sanctions, ils pourraient limiter leur dépendance à l'égard du dollar, des banques américaines et du système SWIFT (l'un des principaux réseaux internationaux de messagerie bancaire et financière). Ils prévoyaient que la Chine en serait le principal bénéficiaire.
BERKELEY – Lorsque les USA et leurs partenaires du G7 ont décidé de sanctions à l'encontre de la banque centrale russe en interdisant aux institutions financières occidentales de travailler avec leurs homologues russes, des commentateurs ont alerté quant au risque de conséquences de grande ampleur pour l'ordre monétaire et financier mondial. Certains pays, prédisaient-ils, vont considérer que l'Occident franchit une étape supplémentaire dans l'utilisation de la finance comme une arme. Craignant d'être un jour eux aussi la cible de ces sanctions, ils pourraient limiter leur dépendance à l'égard du dollar, des banques américaines et du système SWIFT (l'un des principaux réseaux internationaux de messagerie bancaire et financière). Ils prévoyaient que la Chine en serait le principal bénéficiaire.