ABUJA – Depuis un mois que la milice islamiste Boko Haram a enlevé plus de 200 lycéennes dans la région de Chibok dans l'État de Borno au Nigeria, les autorités ont gardé un étonnant silence. Les citoyens nigérians désemparés ont créé dans ce but sur Twitter le hashtag #BringBackOurGirls, dans l'espoir que cette simple demande pousse leur gouvernement à agir. Dans un pays où les citoyens ont peu d'options pour demander des comptes à leur gouvernement, « l'activisme hashtag » peut-il faire la différence ?
ABUJA – Depuis un mois que la milice islamiste Boko Haram a enlevé plus de 200 lycéennes dans la région de Chibok dans l'État de Borno au Nigeria, les autorités ont gardé un étonnant silence. Les citoyens nigérians désemparés ont créé dans ce but sur Twitter le hashtag #BringBackOurGirls, dans l'espoir que cette simple demande pousse leur gouvernement à agir. Dans un pays où les citoyens ont peu d'options pour demander des comptes à leur gouvernement, « l'activisme hashtag » peut-il faire la différence ?