TOKYO – La récente visite du président russe Dmitri Medvedev dans l’archipel des Kouriles du Sud, des îles saisies par l’Armée rouge dans les derniers jours de la Seconde guerre mondiale, démontre sans équivoque que la Russie n’a aucune intention de rendre au Japon ces îles riches en minéraux. Cette visite n’est pas seulement une occasion manquée, compte tenu des besoins de modernisation de la Fédération russe – et de l’aide que le Japon pourrait lui apporter, mais également une grave erreur stratégique, à la lumière des inquiétudes liées aux ambitions de la Chine en Asie, qui pourraient notamment porter sur les régions sibériennes peu peuplées de la Russie.
TOKYO – La récente visite du président russe Dmitri Medvedev dans l’archipel des Kouriles du Sud, des îles saisies par l’Armée rouge dans les derniers jours de la Seconde guerre mondiale, démontre sans équivoque que la Russie n’a aucune intention de rendre au Japon ces îles riches en minéraux. Cette visite n’est pas seulement une occasion manquée, compte tenu des besoins de modernisation de la Fédération russe – et de l’aide que le Japon pourrait lui apporter, mais également une grave erreur stratégique, à la lumière des inquiétudes liées aux ambitions de la Chine en Asie, qui pourraient notamment porter sur les régions sibériennes peu peuplées de la Russie.