NEW YORK –Le Conseil de sécurité des Nations Unies autorisait il y a dix mois à peine, et sans aucune contestation, le recours à « toutes les mesures nécessaires » pour la protection des populations civiles des risques imminents de massacre dans la Lybie du Colonel Mouammar Kadhafi. Ces vies furent sauvées – et, si le Conseil de Sécurité avait agi avec la même fermeté et la même détermination dans les années 90, 8 000 vies à Srebrenica et 800 000 autres au Rwanda auraient aussi pu être sauvées.
NEW YORK –Le Conseil de sécurité des Nations Unies autorisait il y a dix mois à peine, et sans aucune contestation, le recours à « toutes les mesures nécessaires » pour la protection des populations civiles des risques imminents de massacre dans la Lybie du Colonel Mouammar Kadhafi. Ces vies furent sauvées – et, si le Conseil de Sécurité avait agi avec la même fermeté et la même détermination dans les années 90, 8 000 vies à Srebrenica et 800 000 autres au Rwanda auraient aussi pu être sauvées.