MADRID – Comme il n’a pas échappé à de nombreux observateurs, la Pax Americana, qui avait prévalu ces dernières décennies, est en fin de vie. Après cent cinquante jours d’« Amérique d’abord » – ou plus prosaïquement d’« Amérique toute seule » – il semble qu’on ne puisse plus considérer comme allant de soi le traditionnel rôle stabilisateur des États-Unis, désormais présidés par Donald Trump. Tandis que s’étiole sur la scène internationale leur prééminence – et avec elle le statut de l’Amérique comme « nation indispensable » au monde –, d’autre États et même des acteurs non-étatiques gagnent en influence. Quelles en sont donc les conséquences pour ce que nous appelons l’« ordre libéral international » ?
MADRID – Comme il n’a pas échappé à de nombreux observateurs, la Pax Americana, qui avait prévalu ces dernières décennies, est en fin de vie. Après cent cinquante jours d’« Amérique d’abord » – ou plus prosaïquement d’« Amérique toute seule » – il semble qu’on ne puisse plus considérer comme allant de soi le traditionnel rôle stabilisateur des États-Unis, désormais présidés par Donald Trump. Tandis que s’étiole sur la scène internationale leur prééminence – et avec elle le statut de l’Amérique comme « nation indispensable » au monde –, d’autre États et même des acteurs non-étatiques gagnent en influence. Quelles en sont donc les conséquences pour ce que nous appelons l’« ordre libéral international » ?