GENÈVE – En tant que défenseure de l’abolition des armes nucléaires, je ne peux me permettre l’euphémisme. On estime à 15 000 le nombre de têtes nucléaires disséminées dans le monde, et les éliminer suppose qu’on tienne au pouvoir le langage de la vérité – une vérité souvent blessante. Permettez-moi donc, dans cet esprit, d’être sans équivoque : les dirigeants d’aujourd’hui sont trop instables sur le plan émotionnel pour qu’on leur confie l’arsenal nucléaire mondial.
GENÈVE – En tant que défenseure de l’abolition des armes nucléaires, je ne peux me permettre l’euphémisme. On estime à 15 000 le nombre de têtes nucléaires disséminées dans le monde, et les éliminer suppose qu’on tienne au pouvoir le langage de la vérité – une vérité souvent blessante. Permettez-moi donc, dans cet esprit, d’être sans équivoque : les dirigeants d’aujourd’hui sont trop instables sur le plan émotionnel pour qu’on leur confie l’arsenal nucléaire mondial.