CANBERRA – Lorsque le monde change, les paradigmes politiques changent également – ou du moins ils devraient changer. Dani Rodrik, économiste à Harvard, a récemment fait valoir que, à la place du mondialisme, de la financiarisation et de la consommation – les principes qui sous-tendent le paradigme néolibéral qui a dominé l'élaboration des politiques économiques mondiales au cours des 40 dernières années et qui est désormais en déclin – nous avons besoin d’un cadre qui mette l'accent sur la production, les emplois et le localisme. Rodrik appelle ce paradigme naissant le "productivisme".
CANBERRA – Lorsque le monde change, les paradigmes politiques changent également – ou du moins ils devraient changer. Dani Rodrik, économiste à Harvard, a récemment fait valoir que, à la place du mondialisme, de la financiarisation et de la consommation – les principes qui sous-tendent le paradigme néolibéral qui a dominé l'élaboration des politiques économiques mondiales au cours des 40 dernières années et qui est désormais en déclin – nous avons besoin d’un cadre qui mette l'accent sur la production, les emplois et le localisme. Rodrik appelle ce paradigme naissant le "productivisme".