NEW YORK – En 1938, Aurel Kolnai, un philosophe hongrois d’origine juive vivant en exil, publiait son ouvrage le plus connu, La Guerre contre l’Occident, une étude des idées qui sous-tendaient le national-socialisme. Il semble que Kolnai ait lu tous les traités pompeux – écrit pour la plupart par des auteurs plus que médiocres – exaltant les vertus martiales, l’abnégation et la primauté du sang et du sol propres au Pays des Héros et condamnant les sociétés matérialistes, démocrates-libérales et bourgeoises des Pays des Marchands (c’est-à-dire l’Occident).
NEW YORK – En 1938, Aurel Kolnai, un philosophe hongrois d’origine juive vivant en exil, publiait son ouvrage le plus connu, La Guerre contre l’Occident, une étude des idées qui sous-tendaient le national-socialisme. Il semble que Kolnai ait lu tous les traités pompeux – écrit pour la plupart par des auteurs plus que médiocres – exaltant les vertus martiales, l’abnégation et la primauté du sang et du sol propres au Pays des Héros et condamnant les sociétés matérialistes, démocrates-libérales et bourgeoises des Pays des Marchands (c’est-à-dire l’Occident).