CHICAGO – Même quand les choses vont pour le mieux, les responsables politiques ont du mal à expliquer à l’opinion des problèmes complexes. Pourtant, lorsqu’ils jouissent de la confiance publique, on entendra le citoyen ordinaire leur tenir ce langage : « Je sais approximativement ce que vous tentez de faire, et il est inutile de m’en expliquer les détails. » C’était le cas dans les économies avancées avant la crise financière mondiale, au temps où régnait un large consensus sur la conduite de la politique économique. Les États-Unis mettaient plus volontiers l’accent sur la dérégulation, l’ouverture et le développement des échanges, tandis que l’Europe était plus soucieuse d’intégration du marché. En général, néanmoins, l’orthodoxie libérale (au sens britannique du terme) prévalait.
CHICAGO – Même quand les choses vont pour le mieux, les responsables politiques ont du mal à expliquer à l’opinion des problèmes complexes. Pourtant, lorsqu’ils jouissent de la confiance publique, on entendra le citoyen ordinaire leur tenir ce langage : « Je sais approximativement ce que vous tentez de faire, et il est inutile de m’en expliquer les détails. » C’était le cas dans les économies avancées avant la crise financière mondiale, au temps où régnait un large consensus sur la conduite de la politique économique. Les États-Unis mettaient plus volontiers l’accent sur la dérégulation, l’ouverture et le développement des échanges, tandis que l’Europe était plus soucieuse d’intégration du marché. En général, néanmoins, l’orthodoxie libérale (au sens britannique du terme) prévalait.