LAGOS – Dernièrement à un dîner dans un restaurant à Abuja, la capitale du Nigéria, j'ai remarqué un couple mal assorti. L'homme semblait avoir au moins 60 ans, mais il portait un jeans et un débardeur moulants, une grosse chaîne en or et des lunettes noires, ce qui assez curieux après huit heures du soir. Sa compagne, qui ne devait pas avoir plus de 22 ans, le suivait d'un pas léger avec trois amies à elle. Elle s'efforçait de le faire participer à la conversation, se penchait vers lui pour l'embrasser de temps en temps, mais le sourire mal assuré de cet homme cachait mal la gêne grandissante de ce vieux protecteur.
LAGOS – Dernièrement à un dîner dans un restaurant à Abuja, la capitale du Nigéria, j'ai remarqué un couple mal assorti. L'homme semblait avoir au moins 60 ans, mais il portait un jeans et un débardeur moulants, une grosse chaîne en or et des lunettes noires, ce qui assez curieux après huit heures du soir. Sa compagne, qui ne devait pas avoir plus de 22 ans, le suivait d'un pas léger avec trois amies à elle. Elle s'efforçait de le faire participer à la conversation, se penchait vers lui pour l'embrasser de temps en temps, mais le sourire mal assuré de cet homme cachait mal la gêne grandissante de ce vieux protecteur.