NEW YORK – À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis représentaient plus de la moitié de la production économique mondiale ainsi que des réserves d’or. Le Royaume-Uni était de fait en faillite, les vestiges de la zone sterling ne tenant debout qu’au moyen de contrôles sur les capitaux et échanges commerciaux. Lorsque la livre britannique est devenue convertible, en juillet 1947, en raison de l’insistance des États-Unis, elle a succombé à une pression vendeuse écrasante. Le dollar, qui était rattaché à l’or pour 35 $ de l’once, fut soutenu par la position privilégiée de l’Amérique au sein du Fonds monétaire international nouvellement créé, et s’établit rapidement comme le socle du commerce et de la finance au niveau mondial.
NEW YORK – À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis représentaient plus de la moitié de la production économique mondiale ainsi que des réserves d’or. Le Royaume-Uni était de fait en faillite, les vestiges de la zone sterling ne tenant debout qu’au moyen de contrôles sur les capitaux et échanges commerciaux. Lorsque la livre britannique est devenue convertible, en juillet 1947, en raison de l’insistance des États-Unis, elle a succombé à une pression vendeuse écrasante. Le dollar, qui était rattaché à l’or pour 35 $ de l’once, fut soutenu par la position privilégiée de l’Amérique au sein du Fonds monétaire international nouvellement créé, et s’établit rapidement comme le socle du commerce et de la finance au niveau mondial.