PARIS – « Quand les faits changent, je change d’avis. Et vous, monsieur ? » C’est, dit-on, ce répliqua Keynes à un interlocuteur qui lui reprochait d’avoir changé de position sur les politiques à suivre pour surmonter la Grande Dépression. Un tel pragmatisme n’est pas des plus courants : les positions en matière de politique économique se caractérisent souvent par une inertie considérable. Les perspectives d’aujourd’hui sont trop souvent dictées par les faits d’hier.
PARIS – « Quand les faits changent, je change d’avis. Et vous, monsieur ? » C’est, dit-on, ce répliqua Keynes à un interlocuteur qui lui reprochait d’avoir changé de position sur les politiques à suivre pour surmonter la Grande Dépression. Un tel pragmatisme n’est pas des plus courants : les positions en matière de politique économique se caractérisent souvent par une inertie considérable. Les perspectives d’aujourd’hui sont trop souvent dictées par les faits d’hier.