TEL-AVIV – En trois mois, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou est parvenu à faire de sa meilleure performance électorale le pire cauchemar de son pays. Douze semaines consécutives de manifestations de plus en plus suivies ont contraint Nétanyahou à suspendre sa révolution judiciaire et à proposer aux dirigeants de l’opposition la négociation d’un compromis à la résidence du président d’Israël, Isaac Herzog. Mais si les manifestations ont évité une crise constitutionnelle, la décision du Premier ministre n’équivaut qu’à un sursis, avant que ne débute la session d’été de la Knesset ; ce n’est nullement un retrait.
TEL-AVIV – En trois mois, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou est parvenu à faire de sa meilleure performance électorale le pire cauchemar de son pays. Douze semaines consécutives de manifestations de plus en plus suivies ont contraint Nétanyahou à suspendre sa révolution judiciaire et à proposer aux dirigeants de l’opposition la négociation d’un compromis à la résidence du président d’Israël, Isaac Herzog. Mais si les manifestations ont évité une crise constitutionnelle, la décision du Premier ministre n’équivaut qu’à un sursis, avant que ne débute la session d’été de la Knesset ; ce n’est nullement un retrait.