NEW YORK – Fondateur de l’économie moderne, Adam Smith explique que la poursuite des intérêts privés – les profits – bénéficiera toujours au bien commun. C’est sans doute vrai dans certaines situations, mais de toute évidence pas systématiquement. De la même manière que la soif de bénéfices des banques a conduit à la crise financière de 2008, c’est bien le désir de profits de Purdue et d’autres sociétés pharmaceutiques qui a engendré la crise des opiacés, et le soutien de Texaco au régime de Franco qui permit aux fascistes de triompher lors de la guerre civile espagnole.
NEW YORK – Fondateur de l’économie moderne, Adam Smith explique que la poursuite des intérêts privés – les profits – bénéficiera toujours au bien commun. C’est sans doute vrai dans certaines situations, mais de toute évidence pas systématiquement. De la même manière que la soif de bénéfices des banques a conduit à la crise financière de 2008, c’est bien le désir de profits de Purdue et d’autres sociétés pharmaceutiques qui a engendré la crise des opiacés, et le soutien de Texaco au régime de Franco qui permit aux fascistes de triompher lors de la guerre civile espagnole.