MADRID – D’un bout à l’autre de l’Occident, la foi dans la gouvernance internationale et la mondialisation économique décline. Comme l’a démontré la victoire de Donald Trump lors de l'élection présidentielle aux États-Unis, les électeurs, poussés par un sentiment d'injustice et d'inégalité, rejettent de plus en plus l'ouverture, ainsi que l'establishment politique qui l’a soutenue. Cependant, bien que les griefs qui alimentent ces choix soient réels – la mondialisation a laissé beaucoup de personnes sur le bord de la route – le traitement est susceptible de causer plus de mal que la maladie.
MADRID – D’un bout à l’autre de l’Occident, la foi dans la gouvernance internationale et la mondialisation économique décline. Comme l’a démontré la victoire de Donald Trump lors de l'élection présidentielle aux États-Unis, les électeurs, poussés par un sentiment d'injustice et d'inégalité, rejettent de plus en plus l'ouverture, ainsi que l'establishment politique qui l’a soutenue. Cependant, bien que les griefs qui alimentent ces choix soient réels – la mondialisation a laissé beaucoup de personnes sur le bord de la route – le traitement est susceptible de causer plus de mal que la maladie.