Le FMI a eu mauvaise presse l'année dernière. Il y a d'abord eu des luttes intestines au sujet de la désignation d'un nouveau directeur général. L'Allemagne a soutenu la candidature d'un bureaucrate peu qualifié et quasiment inconnu qui n'a pas été retenue ; pour éviter au chancelier Schröder de perdre la face, on a finalement choisi Horst Kohler dont la principale qualité est d'être allemand, contrairement à ses deux prédécesseurs, Jacques De Larosière et Michel Camdessus, de distingués inspecteurs des finances français, autrement dit la crème de la crème de l'élite bureaucratique française. Le coup suivant est venu des Etats-Unis avec les critiques formulées par le parti républicain accusant la stratégie du FMI de n'être rien d'autre qu'une suite sans fin de plans de sauvetage. Ce reproche a été repris par le rapport Meltzer qui est suspendu comme une épée de Damoclès au-dessus du FMI depuis que les Républicains sont revenus au pouvoir.
Le FMI a eu mauvaise presse l'année dernière. Il y a d'abord eu des luttes intestines au sujet de la désignation d'un nouveau directeur général. L'Allemagne a soutenu la candidature d'un bureaucrate peu qualifié et quasiment inconnu qui n'a pas été retenue ; pour éviter au chancelier Schröder de perdre la face, on a finalement choisi Horst Kohler dont la principale qualité est d'être allemand, contrairement à ses deux prédécesseurs, Jacques De Larosière et Michel Camdessus, de distingués inspecteurs des finances français, autrement dit la crème de la crème de l'élite bureaucratique française. Le coup suivant est venu des Etats-Unis avec les critiques formulées par le parti républicain accusant la stratégie du FMI de n'être rien d'autre qu'une suite sans fin de plans de sauvetage. Ce reproche a été repris par le rapport Meltzer qui est suspendu comme une épée de Damoclès au-dessus du FMI depuis que les Républicains sont revenus au pouvoir.