CLAREMONT – Dans ce qui constitue la démarche la plus audacieuce du président Xi Jinping depuis qu’il a lancé sa campagne anti-corruption, la Chine a annoncé le lancement d’une enquête officielle pour « violations disciplinaires graves » à l’encontre de l’une des figures historiques du Parti Communiste Chinois, Zhou Yongkang. Des rumeurs sur la chute politique de Zhou circulaient déjà depuis un an, mais quiconque était familier des intrigues de la vie politique chinoise savait, jusqu’à ce que le PCC rende la chose officielle, que les nombreux soutiens puissants et amis de Zhou pouvaient encore sauver sa tête. C’est désormais officiel : un « méga-tigre » a été mis à terre. Mais la Chine a-t-elle véritablement besoin de cela ?
CLAREMONT – Dans ce qui constitue la démarche la plus audacieuce du président Xi Jinping depuis qu’il a lancé sa campagne anti-corruption, la Chine a annoncé le lancement d’une enquête officielle pour « violations disciplinaires graves » à l’encontre de l’une des figures historiques du Parti Communiste Chinois, Zhou Yongkang. Des rumeurs sur la chute politique de Zhou circulaient déjà depuis un an, mais quiconque était familier des intrigues de la vie politique chinoise savait, jusqu’à ce que le PCC rende la chose officielle, que les nombreux soutiens puissants et amis de Zhou pouvaient encore sauver sa tête. C’est désormais officiel : un « méga-tigre » a été mis à terre. Mais la Chine a-t-elle véritablement besoin de cela ?