NEW YORK – Bien souvent, les États-Unis, l’Union européenne et les institutions à gouvernance occidentale telles que la Banque mondiale s’interrogent sur la question de savoir pourquoi le Moyen-Orient ne parvient pas à se gouverner seul. Bien que ces acteurs soulèvent cette question avec sincérité, ils le font avec un manque certain d’introspection. Car après tout, le plus important obstacle à une bonne gouvernance dans la région réside précisément dans un manque d’auto-gouvernance : les institutions politiques de la région se trouvent en effet diminuées en conséquence d’interventions américaines et européennes répétées, qui remontent à la Première Guerre mondiale, et pour certaines zones avant même cela.
NEW YORK – Bien souvent, les États-Unis, l’Union européenne et les institutions à gouvernance occidentale telles que la Banque mondiale s’interrogent sur la question de savoir pourquoi le Moyen-Orient ne parvient pas à se gouverner seul. Bien que ces acteurs soulèvent cette question avec sincérité, ils le font avec un manque certain d’introspection. Car après tout, le plus important obstacle à une bonne gouvernance dans la région réside précisément dans un manque d’auto-gouvernance : les institutions politiques de la région se trouvent en effet diminuées en conséquence d’interventions américaines et européennes répétées, qui remontent à la Première Guerre mondiale, et pour certaines zones avant même cela.