AMSTERDAM – La macroéconomie a été l’une des victimes de la crise financière mondiale de 2008. Les modèles macroéconomiques conventionnels ont échoué à prédire la catastrophe, à fournir une explication cohérente, et par conséquent à proposer des orientations sur la manière de réparer les dégâts. Pour autant, la majeure partie de la profession reste dans le déni, se contentant d’espérer un retour à la « normale », et traitant de fait la crise comme une simple interruption brutale.
AMSTERDAM – La macroéconomie a été l’une des victimes de la crise financière mondiale de 2008. Les modèles macroéconomiques conventionnels ont échoué à prédire la catastrophe, à fournir une explication cohérente, et par conséquent à proposer des orientations sur la manière de réparer les dégâts. Pour autant, la majeure partie de la profession reste dans le déni, se contentant d’espérer un retour à la « normale », et traitant de fait la crise comme une simple interruption brutale.