PARIS – Durant plus d’une décennie, la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne, en présence d’une inflation inférieure au taux ciblé, ont inondé l’économie mondiale de liquidité. Maintenant qu’elles rehaussent les taux d’intérêt pour faire baisser l’inflation, les flux de financement en direction des pays à revenu faible ou intermédiaire diminuent, exclus du marché par la dynamique des prix. Pour au moins 20 de ces pays, les écarts de rendement sur les obligations en devises souveraines, par rapport aux bons du Trésor américain, ont désormais franchi le seuil de 10 %.
PARIS – Durant plus d’une décennie, la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne, en présence d’une inflation inférieure au taux ciblé, ont inondé l’économie mondiale de liquidité. Maintenant qu’elles rehaussent les taux d’intérêt pour faire baisser l’inflation, les flux de financement en direction des pays à revenu faible ou intermédiaire diminuent, exclus du marché par la dynamique des prix. Pour au moins 20 de ces pays, les écarts de rendement sur les obligations en devises souveraines, par rapport aux bons du Trésor américain, ont désormais franchi le seuil de 10 %.