NEW YORK – « N’y aura-t-il personne pour me débarrasser de ce prêtre turbulent ? » s’exaspère Henri II d’Angleterre au moment d’ordonner l’assassinat de l’archevêque de Canterbury, Thomas Becket, en 1170. Au fil des âges, les princes et chefs d’État du monde entier ont été tantôt auteurs, tantôt complices d’assassinats, comme l’étudient en statistiques et en détails le grand sociologue de Harvard Pitirim Sorokin et Walter Lunden, dans leur ouvrage majeur intitulé Power and Morality. Parmi leurs principales conclusions, s’observe dans le comportement des groupes au pouvoir une tendance plus criminelle et plus immorale que dans celui des populations gouvernées.
NEW YORK – « N’y aura-t-il personne pour me débarrasser de ce prêtre turbulent ? » s’exaspère Henri II d’Angleterre au moment d’ordonner l’assassinat de l’archevêque de Canterbury, Thomas Becket, en 1170. Au fil des âges, les princes et chefs d’État du monde entier ont été tantôt auteurs, tantôt complices d’assassinats, comme l’étudient en statistiques et en détails le grand sociologue de Harvard Pitirim Sorokin et Walter Lunden, dans leur ouvrage majeur intitulé Power and Morality. Parmi leurs principales conclusions, s’observe dans le comportement des groupes au pouvoir une tendance plus criminelle et plus immorale que dans celui des populations gouvernées.