La tête froide face aux têtes nucléaires

CANBERRA – Il peut être exagéré d’avancer, comme après la marée noire survenue il y a deux ans dans le Golfe du Mexique, que ce que la plupart des Américains veulent, c’est un président qui garde son sang-froid face à la crise, sauf quand crise il y a. Mais de tous les reproches dont l’accablent ses détracteurs, c’est celui de son trop grand détachement que la plupart des étrangers ont le plus mal à admettre: tout en neurones et aucun globule rouge.

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