Le changement de majorité politique au Japon ne doit pas être interprété avec les lunettes occidentales droite/gauche : une coalition du centre s’est substituée à un autre centre, on reste entre professionnels. Mais ce qui a changé est l’image que les Japonais se font d’eux-mêmes et de leur avenir : se tuer au travail pour être Numéro Un, cela ne les passionne plus. Le nouveau Premier ministre, Yukio Hatoyama, a bien saisi ce nouvel air du temps : il promet à ses concitoyens du bonheur plutôt que de la croissance. Le bonheur est un thème payant au Japon où des milliers de sectes mi New Age mi Bouddhiste zen , en vendent aux foules crédules.
Le changement de majorité politique au Japon ne doit pas être interprété avec les lunettes occidentales droite/gauche : une coalition du centre s’est substituée à un autre centre, on reste entre professionnels. Mais ce qui a changé est l’image que les Japonais se font d’eux-mêmes et de leur avenir : se tuer au travail pour être Numéro Un, cela ne les passionne plus. Le nouveau Premier ministre, Yukio Hatoyama, a bien saisi ce nouvel air du temps : il promet à ses concitoyens du bonheur plutôt que de la croissance. Le bonheur est un thème payant au Japon où des milliers de sectes mi New Age mi Bouddhiste zen , en vendent aux foules crédules.