MADRID – Au cours des siècles, dans les sociétés chrétiennes ou musulmanes, les juifs ont été accusés de toutes sortes de maux, de la Peste noire du XIVe siècle aux krachs financiers contemporains. En 1903, Le Protocole des sages de Sion, rédigé par la police secrète de la Russie tsariste, « révélait », un diabolique complot juif pour parvenir à la domination du monde en diffusant les idées libérales – et devenait un prétexte à l’antisémitisme en Europe. Ces discours ont toujours cours, mais aujourd’hui, ils se projettent sur une seule personne, un unique juif : George Soros.
MADRID – Au cours des siècles, dans les sociétés chrétiennes ou musulmanes, les juifs ont été accusés de toutes sortes de maux, de la Peste noire du XIVe siècle aux krachs financiers contemporains. En 1903, Le Protocole des sages de Sion, rédigé par la police secrète de la Russie tsariste, « révélait », un diabolique complot juif pour parvenir à la domination du monde en diffusant les idées libérales – et devenait un prétexte à l’antisémitisme en Europe. Ces discours ont toujours cours, mais aujourd’hui, ils se projettent sur une seule personne, un unique juif : George Soros.