NAIROBI – A l’issue d’une élection présidentielle farouchement disputée au Kenya en mars dernier, et de son résultat tout autant disputé, le vainqueur Uhuru Kenyatta se voit confronter à un bien grand défi à relever : unir un pays déchiré par les violences ethniques et la méfiance. Cette dernière élection a provoqué beaucoup moins de violence que la précédente en 2007, mais la seconde défaite consécutive du candidat de l’opposition Raila Odinga ne fait que renforcer les craintes de ses partisans d’avoir été une fois encore usurpé du pouvoir.
NAIROBI – A l’issue d’une élection présidentielle farouchement disputée au Kenya en mars dernier, et de son résultat tout autant disputé, le vainqueur Uhuru Kenyatta se voit confronter à un bien grand défi à relever : unir un pays déchiré par les violences ethniques et la méfiance. Cette dernière élection a provoqué beaucoup moins de violence que la précédente en 2007, mais la seconde défaite consécutive du candidat de l’opposition Raila Odinga ne fait que renforcer les craintes de ses partisans d’avoir été une fois encore usurpé du pouvoir.