FRANCFORT – Il fut un temps, pas si lointain, où commentateurs et spécialistes considéraient la « bonne gouvernance » comme l’unique ingrédient nécessaire à la croissance économique et au développement. Pendant de nombreuses années, cette notion a dominé les recommandations politiques générales et les réformes institutionnelles. Dans un rapport de 1992 intitulé Governance and Development, la Banque mondiale définissait ce terme comme faisant intervenir quatre composantes : compétence et efficience dans la gestion du secteur public, responsabilité, encadrement juridique du développement, et information ainsi que transparence.
FRANCFORT – Il fut un temps, pas si lointain, où commentateurs et spécialistes considéraient la « bonne gouvernance » comme l’unique ingrédient nécessaire à la croissance économique et au développement. Pendant de nombreuses années, cette notion a dominé les recommandations politiques générales et les réformes institutionnelles. Dans un rapport de 1992 intitulé Governance and Development, la Banque mondiale définissait ce terme comme faisant intervenir quatre composantes : compétence et efficience dans la gestion du secteur public, responsabilité, encadrement juridique du développement, et information ainsi que transparence.