L'immobilisme politique allemand

Il y a un an, Angela Merkel, la charmante nouvelle chancelière allemande, était dans la phase finale de sa campagne électorale. Dans les sondages, Gerhard Schröder, le titulaire du poste, était largement à la traîne derrière elle et son parti, le CDU (Union chrétienne démocrate), tant et si bien qu'elle s'attendait à une victoire de grande ampleur qui lui permettrait de mettre en œuvre les strictes mesures d'austérité figurant dans son programme libéral. Elle a même annoncé une hausse de la TVA (que son nouveau gouvernement a d'ailleurs décidé d'appliquer en 2007).

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