PARIS – L’ancien Premier ministre britannique Harold Wilson a un jour fait valoir qu’en politique, une semaine de sept jours représentait un laps de temps considérable. Si tel est le cas, les élections présidentielles françaises de 2017 nous apparaissent à des années lumières, et il serait alors prématuré, voire imprudent, de formuler quelque spéculation autour de cette échéance. Quoi qu’il en soit, un certain nombre d’évolutions préliminaires se dessinent, qui méritent que l’on s’y intéresse – notamment s’agissant de la manière dont sont perçus le président François Hollande et son prédécesseur Nicolas Sarkozy, qui échoueraient sans doute tous deux à remporter une élection si elle se tenait aujourd’hui.
PARIS – L’ancien Premier ministre britannique Harold Wilson a un jour fait valoir qu’en politique, une semaine de sept jours représentait un laps de temps considérable. Si tel est le cas, les élections présidentielles françaises de 2017 nous apparaissent à des années lumières, et il serait alors prématuré, voire imprudent, de formuler quelque spéculation autour de cette échéance. Quoi qu’il en soit, un certain nombre d’évolutions préliminaires se dessinent, qui méritent que l’on s’y intéresse – notamment s’agissant de la manière dont sont perçus le président François Hollande et son prédécesseur Nicolas Sarkozy, qui échoueraient sans doute tous deux à remporter une élection si elle se tenait aujourd’hui.