BRUXELLES –Chaque fois qu'il participe à la réunion d'une instance européenne, le président de la Banque centrale européenne présenterait un graphique qui montre l'évolution relative du coût du travail dans les 16 pays de la zone euro. On y voit la divergence croissante depuis 10 ans entre la Grèce, le Portugal et l'Espagne d'une part et l'Allemagne d'autre part où l'augmentation du coût du travail est bien moindre depuis 1999. Sur cette période la hausse des salaires y a été de 20% inférieure à celle observée dans les pays du sud de l'Europe, actuellement en difficulté et dont la compétitivité commerciale diminue. La conclusion semble évidente : ces pays doivent réduire le coût du travail de manière à retrouver la compétitivité qu'ils ont perdue en adoptant la monnaie commune.
BRUXELLES –Chaque fois qu'il participe à la réunion d'une instance européenne, le président de la Banque centrale européenne présenterait un graphique qui montre l'évolution relative du coût du travail dans les 16 pays de la zone euro. On y voit la divergence croissante depuis 10 ans entre la Grèce, le Portugal et l'Espagne d'une part et l'Allemagne d'autre part où l'augmentation du coût du travail est bien moindre depuis 1999. Sur cette période la hausse des salaires y a été de 20% inférieure à celle observée dans les pays du sud de l'Europe, actuellement en difficulté et dont la compétitivité commerciale diminue. La conclusion semble évidente : ces pays doivent réduire le coût du travail de manière à retrouver la compétitivité qu'ils ont perdue en adoptant la monnaie commune.