MADRID – Depuis sept ans, l'Europe évolue dans un état de crise quasi-permanent. D'Ukraine jusqu'en Grèce, les différents événements voient le continent échapper à un premier danger pour finalement en rencontrer un autre, le tout sur fond de réunions au sommet, de déclarations et autres acrobaties politiques. Voici désormais qu'une crise des migrations – qui ne devrait pas être résolue dans un avenir proche – vient solliciter l'attention de l'Union européenne. Sa particularité réside en ce que l'Europe, si elle entend répondre efficacement au problème, devra raisonner au-delà de la simple gestion de crise, afin de comprendre à la fois le problème auquel elle se trouve confrontée, et les objectifs qu'elle désire atteindre.
MADRID – Depuis sept ans, l'Europe évolue dans un état de crise quasi-permanent. D'Ukraine jusqu'en Grèce, les différents événements voient le continent échapper à un premier danger pour finalement en rencontrer un autre, le tout sur fond de réunions au sommet, de déclarations et autres acrobaties politiques. Voici désormais qu'une crise des migrations – qui ne devrait pas être résolue dans un avenir proche – vient solliciter l'attention de l'Union européenne. Sa particularité réside en ce que l'Europe, si elle entend répondre efficacement au problème, devra raisonner au-delà de la simple gestion de crise, afin de comprendre à la fois le problème auquel elle se trouve confrontée, et les objectifs qu'elle désire atteindre.