ISTANBUL – Rares sont les démocraties où un déplacement aussi infime de votes pourrait produire des résultats aussi divergents que lors des prochaines élections législatives en Turquie le 7 juin. Un basculement de moins de 1 pour cent des voix pourrait déterminer si le parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP), sera contraint de former un gouvernement de coalition – le premier depuis 13 ans d’un régime à parti unique. Une telle issue aurait pour conséquence que le président Recep Tayyip Erdogan devrait renoncer à son rêve de renforcer ses pouvoirs présidentiels.
ISTANBUL – Rares sont les démocraties où un déplacement aussi infime de votes pourrait produire des résultats aussi divergents que lors des prochaines élections législatives en Turquie le 7 juin. Un basculement de moins de 1 pour cent des voix pourrait déterminer si le parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP), sera contraint de former un gouvernement de coalition – le premier depuis 13 ans d’un régime à parti unique. Une telle issue aurait pour conséquence que le président Recep Tayyip Erdogan devrait renoncer à son rêve de renforcer ses pouvoirs présidentiels.