PARIS – Depuis les Protocoles des Sages de Sion jusqu’au soi-disant génocide perpétré par les Nazis que seraient les Ukrainiens, les Russes sont passés maîtres dans l’art de la désinformation, terme d’ailleurs inventé par les Soviétiques dans les années 20. Ces Protocoles, un faux publié en Russie au début du 20ème, étaient censés révéler le vaste complot fomenté par les Juifs pour dominer le monde. Ce document apocryphe a hélas contribué à l’exacerbation de l’antisémitisme virulent qui a conduit à l’extermination des Juifs d’Europe. Quant au prétexte de la lutte contre le nazisme invoqué par Poutine pour justifier l’invasion de l’Ukraine, s’il ne trompe personne hors la Russie, il n’est pas sans rapport avec les atrocités commises à Bucha et ailleurs par des soldats russes aussi mal formés que mal informés. Sans conteste, la désinformation tue. Elle peut aussi faire basculer un pays du mauvais côté de l’histoire.
PARIS – Depuis les Protocoles des Sages de Sion jusqu’au soi-disant génocide perpétré par les Nazis que seraient les Ukrainiens, les Russes sont passés maîtres dans l’art de la désinformation, terme d’ailleurs inventé par les Soviétiques dans les années 20. Ces Protocoles, un faux publié en Russie au début du 20ème, étaient censés révéler le vaste complot fomenté par les Juifs pour dominer le monde. Ce document apocryphe a hélas contribué à l’exacerbation de l’antisémitisme virulent qui a conduit à l’extermination des Juifs d’Europe. Quant au prétexte de la lutte contre le nazisme invoqué par Poutine pour justifier l’invasion de l’Ukraine, s’il ne trompe personne hors la Russie, il n’est pas sans rapport avec les atrocités commises à Bucha et ailleurs par des soldats russes aussi mal formés que mal informés. Sans conteste, la désinformation tue. Elle peut aussi faire basculer un pays du mauvais côté de l’histoire.