PARIS –En avril, l'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva s'est rendu à la police pour commencer à purger une peine de prison de 12 ans pour corruption passive et blanchiment d'argent. Ce n'était que la dernière en date d'une série d'arrestations et de poursuites de dirigeants politiques et économiques latino-américains - une tendance qui a commencé il y a quatre ans, avec l'éclatement du scandale de corruption du groupe brésilien Odebrecht. Mais si une répression de la corruption est absolument nécessaire, l'approche de plus en plus politisée de ces procédés place toute la région sur une pente glissante.
PARIS –En avril, l'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva s'est rendu à la police pour commencer à purger une peine de prison de 12 ans pour corruption passive et blanchiment d'argent. Ce n'était que la dernière en date d'une série d'arrestations et de poursuites de dirigeants politiques et économiques latino-américains - une tendance qui a commencé il y a quatre ans, avec l'éclatement du scandale de corruption du groupe brésilien Odebrecht. Mais si une répression de la corruption est absolument nécessaire, l'approche de plus en plus politisée de ces procédés place toute la région sur une pente glissante.