SEATTLE – Régulièrement, à quelques années seulement d’intervalle, l’humanité est saisie de crise d’hystérie à l’idée d’une pandémie globale. En ce seul début de siècle, les virus du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), H1N1, Ebola, du MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient), Zika et aujourd’hui le nouveau coronavirus ont tous engendré des réactions qui, rétrospectivement, semblent sans proportion avec l’impact réel des maladies dont ils sont responsables. Voici plus de quinze ans, l’épidémie du SRAS (déclenchée par un autre coronavirus, probablement transmis aux humains par des chauves-souris), en Chine, ayant abouti en mars 2003 à une alerte mondiale, avait contaminé 8 000 personnes et provoqué quelque 800 décès. Elle était quoi qu’il en soit traduite par des pertes dans l’activité économique estimées à 40 milliards de dollars, dues à la fermeture des frontières, à l’interruption des déplacements, aux bouleversements des échanges et au coût des urgences sanitaires.
SEATTLE – Régulièrement, à quelques années seulement d’intervalle, l’humanité est saisie de crise d’hystérie à l’idée d’une pandémie globale. En ce seul début de siècle, les virus du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), H1N1, Ebola, du MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient), Zika et aujourd’hui le nouveau coronavirus ont tous engendré des réactions qui, rétrospectivement, semblent sans proportion avec l’impact réel des maladies dont ils sont responsables. Voici plus de quinze ans, l’épidémie du SRAS (déclenchée par un autre coronavirus, probablement transmis aux humains par des chauves-souris), en Chine, ayant abouti en mars 2003 à une alerte mondiale, avait contaminé 8 000 personnes et provoqué quelque 800 décès. Elle était quoi qu’il en soit traduite par des pertes dans l’activité économique estimées à 40 milliards de dollars, dues à la fermeture des frontières, à l’interruption des déplacements, aux bouleversements des échanges et au coût des urgences sanitaires.