WASHINGTON, DC – « A court de munitions? » demandait récemment le magazine TheEconomist aux autorités monétaires. Stephen Roach estime que la décision des grandes banques centrales – y compris la Banque du Japon, la Banque centrale européenne et la Banque de Suède – d’adopter des taux d'intérêt réels (et, dans certains cas, même nominaux) négatifs est un effort « futile » qui ne fait que « préparer la prochaine crise ». Et, lors de la réunion des ministres des finances du G-20 en février, le gouverneur de la Banque d'Angleterre Mark Carney aurait qualifié ces politiques de « jeu en fin de compte à somme nulle ». Les banques centrales des principales économies avancées – qui ont porté le fardeau de devoir soutenir les reprises anémiques après 2008 – sont-elles vraiment à court d'options ?
WASHINGTON, DC – « A court de munitions? » demandait récemment le magazine TheEconomist aux autorités monétaires. Stephen Roach estime que la décision des grandes banques centrales – y compris la Banque du Japon, la Banque centrale européenne et la Banque de Suède – d’adopter des taux d'intérêt réels (et, dans certains cas, même nominaux) négatifs est un effort « futile » qui ne fait que « préparer la prochaine crise ». Et, lors de la réunion des ministres des finances du G-20 en février, le gouverneur de la Banque d'Angleterre Mark Carney aurait qualifié ces politiques de « jeu en fin de compte à somme nulle ». Les banques centrales des principales économies avancées – qui ont porté le fardeau de devoir soutenir les reprises anémiques après 2008 – sont-elles vraiment à court d'options ?