LONDRES – Depuis le 23 juin 2016, quand les électeurs britanniques ont réclamé, avec 52 % des suffrages exprimés, le retrait de l’Union européenne, le débat sur le « Brexit » empoisonne la politique au Royaume-Uni. Quoique le référendum sur le Brexit ne fût pas juridiquement contraignant, le Premier ministre d’alors, David Cameron, qui espérait un vote en faveur du maintien – le « Remain » –, avait promis d’en respecter le résultat. Le Royaume-Uni, qui avait tardé à rejoindre l’UE, sera le premier État membre à la quitter, la date de son départ étant fixée pour le mois de mars 2019.
LONDRES – Depuis le 23 juin 2016, quand les électeurs britanniques ont réclamé, avec 52 % des suffrages exprimés, le retrait de l’Union européenne, le débat sur le « Brexit » empoisonne la politique au Royaume-Uni. Quoique le référendum sur le Brexit ne fût pas juridiquement contraignant, le Premier ministre d’alors, David Cameron, qui espérait un vote en faveur du maintien – le « Remain » –, avait promis d’en respecter le résultat. Le Royaume-Uni, qui avait tardé à rejoindre l’UE, sera le premier État membre à la quitter, la date de son départ étant fixée pour le mois de mars 2019.