LONDRES – Vu sous un certain angle, le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne est apparu comme la conséquence imprévue d’une manœuvre politique trop subtile tentée par le Premier ministre David Cameron. En 2015, cherchant à porter un coup d’arrêt à la popularité grandissante de Nigel Farage, qui dirigeait le mouvement du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), et à assurer une majorité conservatrice lors des élections générales qui approchaient, Cameron promit un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE. Il s’attendait à gagner les élections et à ce que son pays demeure membre de l’Union. Il atteignit son premier objectif, mais ce ne fut que pour démissionner immédiatement après que le « Leave » l’eut emporté lors du référendum de 2016 tenu au Royaume-Uni sur l’appartenance du pays à l’UE.
LONDRES – Vu sous un certain angle, le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne est apparu comme la conséquence imprévue d’une manœuvre politique trop subtile tentée par le Premier ministre David Cameron. En 2015, cherchant à porter un coup d’arrêt à la popularité grandissante de Nigel Farage, qui dirigeait le mouvement du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), et à assurer une majorité conservatrice lors des élections générales qui approchaient, Cameron promit un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE. Il s’attendait à gagner les élections et à ce que son pays demeure membre de l’Union. Il atteignit son premier objectif, mais ce ne fut que pour démissionner immédiatement après que le « Leave » l’eut emporté lors du référendum de 2016 tenu au Royaume-Uni sur l’appartenance du pays à l’UE.