MILAN – Les historiens décriront peut-être un jour le Brexit comme le moment décisif auquel une vague nationaliste aura emporté l’ordre mondial libéral d’après-guerre. Leur tâche sera toutefois rendue difficile par le fait que le Brexit ne constitue pas en réalité la manifestation d’un nationalisme britannique. Au contraire, c’est précisément le manque de nationalisme britannique à proprement parler qui a poussé le Royaume-Uni au bord de la désintégration.
MILAN – Les historiens décriront peut-être un jour le Brexit comme le moment décisif auquel une vague nationaliste aura emporté l’ordre mondial libéral d’après-guerre. Leur tâche sera toutefois rendue difficile par le fait que le Brexit ne constitue pas en réalité la manifestation d’un nationalisme britannique. Au contraire, c’est précisément le manque de nationalisme britannique à proprement parler qui a poussé le Royaume-Uni au bord de la désintégration.