LONDRES – Si l’histoire se répète – tragédie d’abord, farce ensuite –, Boris Johnson, politicien protéiforme, qui incarne les contradictions du temps, est assurément l’un des acteurs de cette seconde fois. Johnson est un tribun des « 99% » qui a grandi dans le monde privilégié du 1% restant, un descendant d’immigrants qui réclame la fermeture des frontières, un conservateur qui renverse l’ordre établi, un érudit qui raille l’expertise, et un urbain cosmopolite pour lequel les Noirs sont éventuellement de « grands enfants ». Plus que tout autre, Johnson s’est employé à ruiner l’avenir européen de la Grande-Bretagne, mais son ultra-flexibilité pourrait être sa planche de salut.
LONDRES – Si l’histoire se répète – tragédie d’abord, farce ensuite –, Boris Johnson, politicien protéiforme, qui incarne les contradictions du temps, est assurément l’un des acteurs de cette seconde fois. Johnson est un tribun des « 99% » qui a grandi dans le monde privilégié du 1% restant, un descendant d’immigrants qui réclame la fermeture des frontières, un conservateur qui renverse l’ordre établi, un érudit qui raille l’expertise, et un urbain cosmopolite pour lequel les Noirs sont éventuellement de « grands enfants ». Plus que tout autre, Johnson s’est employé à ruiner l’avenir européen de la Grande-Bretagne, mais son ultra-flexibilité pourrait être sa planche de salut.