WELLINGTON (NOUVELLE-ZÉLANDE) – Partout, que ce soit dans les médias, dans les discours des dirigeants politiques ou dans les débats en ligne, les passions tristes semblent l’emporter. Je ne veux pas insinuer que nous soutiendrions – ou que la plupart d’entre nous soutiendrait – le racisme, la misogynie ou l’homophobie, par exemple, mais plutôt que nous leur accordons comme le bénéfice de l’efficacité. Si nous pensons que les passions extrémistes doivent être combattues, c’est parce qu’implicitement nous les soupçonnons d’être assez puissantes pour gagner de nouveaux partisans, assez contagieuses pour se répandre.
WELLINGTON (NOUVELLE-ZÉLANDE) – Partout, que ce soit dans les médias, dans les discours des dirigeants politiques ou dans les débats en ligne, les passions tristes semblent l’emporter. Je ne veux pas insinuer que nous soutiendrions – ou que la plupart d’entre nous soutiendrait – le racisme, la misogynie ou l’homophobie, par exemple, mais plutôt que nous leur accordons comme le bénéfice de l’efficacité. Si nous pensons que les passions extrémistes doivent être combattues, c’est parce qu’implicitement nous les soupçonnons d’être assez puissantes pour gagner de nouveaux partisans, assez contagieuses pour se répandre.