PARIS – « Il faut européaniser les Balkans, pour éviter une balkanisation de l’Europe ». C’est en ces termes que nous avions décrits, le politologue français Jacques Rupnik et moi-même, la situation dans la région en 1991, au moment où éclatait la guerre entre les États successeurs de l’ancienne Yougoslavie. Les combats, qui se sont poursuivis jusqu’à la fin de la décennie, firent des milliers de morts et nécessitèrent par deux fois l’intervention de l’Otan (en Bosnie en 1995 et en Serbie en 1999).
PARIS – « Il faut européaniser les Balkans, pour éviter une balkanisation de l’Europe ». C’est en ces termes que nous avions décrits, le politologue français Jacques Rupnik et moi-même, la situation dans la région en 1991, au moment où éclatait la guerre entre les États successeurs de l’ancienne Yougoslavie. Les combats, qui se sont poursuivis jusqu’à la fin de la décennie, firent des milliers de morts et nécessitèrent par deux fois l’intervention de l’Otan (en Bosnie en 1995 et en Serbie en 1999).