RABAT – Trois ans après les révolutions du Printemps arabe, le monde démocratique semble plus confus que jamais sur la réponse à apporter. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a relancé ses efforts de médiation au Moyen-Orient alors que les partenaires les plus fiables de son pays sont divisés : les militaires en Egypte n’ont pas apprécié le soutien occidental initial apporté aux Frères musulmans de Mohamed Morsi durant sa présidence et l’Arabie Saoudite craint qu’un Iran qui communique avec les Etats-Unis ne parvienne à une hégémonie toujours plus ambitieuse dans la région.
RABAT – Trois ans après les révolutions du Printemps arabe, le monde démocratique semble plus confus que jamais sur la réponse à apporter. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a relancé ses efforts de médiation au Moyen-Orient alors que les partenaires les plus fiables de son pays sont divisés : les militaires en Egypte n’ont pas apprécié le soutien occidental initial apporté aux Frères musulmans de Mohamed Morsi durant sa présidence et l’Arabie Saoudite craint qu’un Iran qui communique avec les Etats-Unis ne parvienne à une hégémonie toujours plus ambitieuse dans la région.