WASHINGTON – Pendant des décennies, la part du centile supérieur (les 1%) dans le revenu national des États-Unis s’est envolée. Les inégalités de revenus, dont le président Barack Obama affirmait qu’elles constituaient le « grand défi de notre temps » sont désormais l’une des questions fondamentales de la vie politique aux États-Unis, et les républicains, tout autant que les démocrates, proposent d’augmenter la contribution fiscale des plus riches. L’idée, colportée par les nationalistes comme par les progressistes, selon laquelle le système économique lèse les travailleurs et employés ordinaires ainsi que la majorité des ménages a également permis de souffler sur les braises du populisme. Certains vont jusqu’à affirmer que les inégalités économiques sont une menace pour la démocratie.
WASHINGTON – Pendant des décennies, la part du centile supérieur (les 1%) dans le revenu national des États-Unis s’est envolée. Les inégalités de revenus, dont le président Barack Obama affirmait qu’elles constituaient le « grand défi de notre temps » sont désormais l’une des questions fondamentales de la vie politique aux États-Unis, et les républicains, tout autant que les démocrates, proposent d’augmenter la contribution fiscale des plus riches. L’idée, colportée par les nationalistes comme par les progressistes, selon laquelle le système économique lèse les travailleurs et employés ordinaires ainsi que la majorité des ménages a également permis de souffler sur les braises du populisme. Certains vont jusqu’à affirmer que les inégalités économiques sont une menace pour la démocratie.