DENVER – La fin des combats dans Alep ne marquera pas la fin de la guerre en Syrie, malgré le cessez-le-feu qui vient d’être conclu sur l’ensemble du pays. Elle n’allégera pas non plus les souffrances de la population, dont une grande part a été déplacée. Ce qu’aura fait le siège d’Alep, c’est inscrire la Syrie dans l’histoire comme un « problème tout droit venu de l’enfer », pour reprendre la formule de l’ancien secrétaire d’État Warren Christopher. Et comme des autres pandémoniums nés récemment de conflits régionaux, en Bosnie (c’est de la Bosnie dont parlait ainsi Christopher) et au Rwanda, les historiens du futur retiendront du conflit syrien la spectaculaire faillite diplomatique qui permit son escalade.
DENVER – La fin des combats dans Alep ne marquera pas la fin de la guerre en Syrie, malgré le cessez-le-feu qui vient d’être conclu sur l’ensemble du pays. Elle n’allégera pas non plus les souffrances de la population, dont une grande part a été déplacée. Ce qu’aura fait le siège d’Alep, c’est inscrire la Syrie dans l’histoire comme un « problème tout droit venu de l’enfer », pour reprendre la formule de l’ancien secrétaire d’État Warren Christopher. Et comme des autres pandémoniums nés récemment de conflits régionaux, en Bosnie (c’est de la Bosnie dont parlait ainsi Christopher) et au Rwanda, les historiens du futur retiendront du conflit syrien la spectaculaire faillite diplomatique qui permit son escalade.