LONDRES – À l’heure où le virus Ebola se propage en Afrique dans une mesure sans précédent, nombre d’observateurs se demandent s’il ne serait pas temps de commencer à administrer des médicaments et vaccins non testés. Le virus emportant avec lui pas moins de 90% des malades – soit un taux de mortalité supérieur à celui de la peste bubonique – il semble que nous ayons peu à perdre à assouplir les normes cliniques. Cette suggestion soulève néanmoins plusieurs épineuses questions éthiques – alors même que l’urgence de la situation ne laisse que peu de temps aux délibérations.
LONDRES – À l’heure où le virus Ebola se propage en Afrique dans une mesure sans précédent, nombre d’observateurs se demandent s’il ne serait pas temps de commencer à administrer des médicaments et vaccins non testés. Le virus emportant avec lui pas moins de 90% des malades – soit un taux de mortalité supérieur à celui de la peste bubonique – il semble que nous ayons peu à perdre à assouplir les normes cliniques. Cette suggestion soulève néanmoins plusieurs épineuses questions éthiques – alors même que l’urgence de la situation ne laisse que peu de temps aux délibérations.